Des molécules odorantes pour votre cerveau

Vous les appréciez certainement avant tout pour leurs propriétés anti-infectieuses, respiratoires ou digestives…

Mais saviez-vous que les huiles essentielles ne manquent pas non plus de vertus psychotropes ?

Votre nez contient environ dix millions de cellules nerveuses.

C’est dire qu’il peut enregistrer une masse phénoménale d’informations.

Et ces informations, vos neurones olfactifs les envoient :

Qu’est-ce que tout cela signifie ?

Cela veut dire que les molécules odorantes stimulent des zones de votre cerveau impliquées dans :

Alors, vous vous en doutez, les huiles essentielles, en tant que substances puissamment aromatiques, vont obligatoirement déclencher de fortes réactions aux niveaux de votre mémoire et de vos affects.

Par exemple, si vous respirez une huile essentielle de lavande… cela vous rappellera peut-être l’armoire à linge de votre grand-mère…

Et il n’est pas impossible que cette évocation produise par conséquent un apaisement de l’émotion ou un sentiment de sécurité.

En fait, toutes les huiles essentielles, quelles qu’elles soient, entraînent le surgissement d’émotions spécifiques.

Ces émotions seront naturellement en relation avec la personnalité et le tempérament de chacun…

Mais elles auront toujours une action psychologique… et donc – à condition, bien sûr, qu’elles soient correctement prescrites – une action psychothérapeutique.

De nombreuses expériences ont d’ailleurs été menées dans ce domaine.

Résultats : on classe aujourd’hui les huiles essentielles en fonction des humeurs qu’elles suscitent.

A partir de là, on dira par exemple :

Les HE et votre système nerveux

Au-delà de ces quelques exemples généraux, les huiles essentielles ont évidemment des actions plus spécifiques sur votre sphère psycho-nerveuse.

Survolons-en quelques unes afin d’en saisir l’étendue :

Vous aurez toujours le choix de consommer ces essences par voie orale, transcutanée ou olfactive…

Mais n’en faites jamais d’abus.

Par voie orale, en tout cas, une seule goutte, éventuellement renouvelée deux ou trois fois par jour, vous suffira pour traiter ce genre de problèmes.

Les grandes indications

Terminons en passant en revue quelques grandes pathologies émotionnelles pour lesquelles on constate souvent qu’une simple huile essentielle réussissait là où tous les autres traitements, homéopathie, acupuncture ou fleurs de Bach, avaient échoué.

Le stress étant une des causes de la dépendance à l’alcool, les massages aux huiles essentielles relaxantes et antidépressives (voir plus bas) peuvent vous aider.

Contre le stress, les huiles essentielles parviennent en effet à remplacer les tranquillisants chimiques.

Parmi les HE les plus relaxantes, choisissez entre la lavande, le néroli, l’Ylang-Ylang, la bergamote et la camomille.

Mais, par ailleurs, les HE vous aideront également à procéder à la désintoxication indispensable à tout sevrage.

Pour cela, utilisez principalement le genièvre, qui stimulera très efficacement l’élimination de vos toxines.

L’usage des huiles essentielles est tout spécialement indiqué dans ce genre de troubles émotionnels.

En première application de bon sens, n’oubliez jamais de faire appel à des bains aromatiques pour favoriser votre sommeil.

Mais, lorsque votre anxiété devient importante, le mieux est de passer une ou deux gouttes d’huile essentielle de jasmin, de bergamote, de lavande ou de bois de rose en massage sur votre plexus solaire.

Quant aux crises d’angoisse, un peu différentes de l’anxiété habituelle, vous pourrez les traiter avec des HE de basilic, lavande, marjolaine ou thym.

Plusieurs HE sont des antidépresseurs.

Mais… quand je dis « antidépresseurs », il me faut ajouter que ceux-ci n’entraînent évidemment pas de dépendance !

Dans ce domaine, l’huile essentielle de bergamote est probablement la plus efficace.

Viennent ensuite les huiles de basilic, de camomille, de citron, de géranium, de jasmin, de lavande, de patchoulis, de bois de santal et d’Ylang-Ylang.

Utilisez-les préférentiellement sous forme de massages, mais prenez aussi des bains aromatiques.

Voici par exemple un mélange à utiliser en massage, en bains ou même en inhalation :

Diluez-les dans cinquante millilitres d’huile d’amande douce.

Inhalez simplement de l’huile essentielle de menthe ou de néroli dans un mouchoir légèrement imbibé.

Attention : je ne vous les recommande pas si vous faites de l’hypertension.

Sinon… profitez sans vergogne des propriétés hautement stimulantes des HE de basilic, de menthe poivrée ou de romarin pour booster votre mental fatigué.

Essayez aussi le bain aromatique avec six gouttes d’huile essentielle de romarin triturées dans une bonne cuillère à soupe de lait en poudre.

Idéal pour vos réveils matinaux !

D’ailleurs, pourquoi ne pas utiliser cette même huile essentielle de romarin en diffusion dans l’atmosphère aux heures de la journée où vous éprouvez de semblables fatigues ?

Et si, à votre fatigue mentale venaient s’ajouter des défaillances de mémoire, c’est encore l’huile essentielle de romarin qu’il vous faudrait.

Inhalez-la alors plusieurs fois par jour, dans le creux de votre main.

Si vous souhaitez vous endormir sans difficulté, prenez un bon bain aromatique composé de six à huit gouttes d’huile essentielle de lavande, ou de camomille, ou encore de bergamote, dans un peu de lait en poudre.

Vous pouvez aussi préférer déposer quelques gouttes de ces HE sur votre oreiller (loin de vos yeux, évidemment).

Il existe également deux mélanges à diffuser qui, en vous calmant et en atténuant votre anxiété, vont vous préparer au meilleur des sommeils. .

Préparez-les vous même à 50/50. C’est très facile :

Je crois que vous l’aurez compris maintenant : pour de multiples raisons, l’aromathérapie est particulièrement efficace lorsqu’il s’agit de lutter contre le stress.

J’aimerais juste insister à présent sur deux huiles essentielles capables de renforcer vos surrénales.

Ne les utilisez cependant que sur une courte période.

Ce sont :