Les ondes électromagnétiques…
et votre cerveau
Les adeptes de la théorie du complot pensent que le téléphone portable fait de vous les cobayes d’une gigantesque expérimentation en vue de créer de futures armes électromagnétiques de manipulation psychique.
Sans aller jusque là, gageons que ces paranoïaques pointent malgré tout le doigt sur un danger bien réel : la perturbation de nos cerveaux par les micro-ondes !
Tout récemment, la presse publiait un N ème avis « rassurant » concernant les ondes électromagnétiques.
Cet avis émanait cette fois-ci de l’Agence Nationale Sanitaire qui :
- d’une part admettait que les ondes électromagnétiques pouvaient provoquer des modifications biologiques ;
- mais nous assurait, d’autre part, qu’aucune « donnée scientifique disponible » ne montrait d’effet avéré sur la santé.
Et de conclure qu’il n’était pas nécessaire de modifier la réglementation… tout en recommandant vivement à chacun de limiter son exposition aux ondes.
Un scénariste de séries TV comiques aurait fait fortune en imaginant un tel communiqué à mettre en scène dans un sitcom !
En revanche, s’il s’était agit d’une série réaliste… le producteur aurait sans doute jugé peu crédible qu’on puisse se moquer des gens à ce point.
Là, le malheureux scénariste se serait retrouvé au chômage !
Des données scientifiques à la pelle !
Quant à savoir si aucune donnée scientifique n’est réellement « disponible » concernant l’impact négatif de ces ondes sur la santé…
Jugez-en plutôt…
Voici, pour commencer, les références des principaux scientifiques composant le Bioinitiative Working Group dédié depuis des dizaines d’années à ces études :
- Professeur Kjell Hansson Mild, spécialiste des tumeurs cérébrales dues à l’usage prolongé du portable.
- Professeur Michaël Kundi, épidémiologiste renommé, spécialiste des antennes-relais.
- Carl F. Blackman, chercheur à l’Agence de protection environnementale américaine.
- H. Lai, chercheur spécialisé dans les effets génotoxiques de la téléphonie mobile.
- Professeur Lennart Hardell, le plus ancien chercheur mondial dans le domaine des effets du portable sur la santé.
Et voici à présent la liste des preuves qu’ils ont réunies concernant la nocivité de ces ondes.
Il s’agit ici de plus de 500 pages de rapports scientifiques démontrant que les ondes électromagnétiques des portables et de la wifi entraînent des :
- effets sur les gènes et les protéines
- dommages causés à l’ADN
- effets stressants
- effets sur la fonction immunitaire
- effets neurologiques et comportementaux
- effets sur la barrière hémato-encéphalique
- tumeurs cérébrales et neurinomes acoustiques
- leucémies de l’enfant
- effets sur la mélatonine
- maladie d’Alzheimer
- cancers du sein
- autismes
- effets sur la fertilité
- effets sur le fœtus
Votre cerveau est le premier touché !
Comme vous pouvez le constater, beaucoup de ces effets nocifs touchent en priorité le cerveau… ce qui est bien normal puisque le téléphone est généralement collé à l’oreille, tout contre votre tête.
En Suède, où le portable existe depuis maintenant 30 ans, le Professeur Hardell a pu, avec tout le recul nécessaire, évaluer l’augmentation du risque de tumeur cérébrale pour les consommateurs de téléphonie mobile…
Cette augmentation s’élève ni plus ni moins à 240%… et, bien sûr, majoritairement du coté de la tête où le portable est utilisé.
De plus, le risque est encore plus élevé lorsqu’on est soumis à ces ondes depuis l’enfance ou l’adolescence.
L’imagerie médicale a notamment démontré sans ambigüité que le cerveau d’un enfant absorbait deux fois plus les ondes que le cerveau d’un adulte.
Tout ceci n’a évidemment rien de rassurant, mais il ne faudrait surtout pas croire que ces ondes n’agissent sur votre cerveau que pour y provoquer des tumeurs et ouvrir la barrière hémato encéphalique.
Vous connaissez sans doute la formule : le cancer est l’arbre qui cache la forêt !
Et la forêt, la voilà :
ces ondes perturbent votre électroencéphalogramme !
Concrètement, cela signifie qu’elles entraînent une foule de symptômes psycho-nerveux :
- somnolence,
- insomnie,
- difficultés de concentration,
- vertiges,
- troubles sensoriels,
- pertes de concentration,
- fatigue chronique,
- nausées,
- céphalées,
- anorexie,
- irritabilité,
- stress,
- dépression,
- indifférence,
- introversion,
- passivité,
- résignation,
- dépression,
- risques d’accidents accrus,
- suicide.
Ces ondes perturbent vos rythmes !
Micro-ondes cancérigènes et grilleuses de neurones ne sont donc pas les seuls dangers dont votre portable vous menace.
Il faut aussi être conscient que les ondes de vos appareils perturbent les ondes de votre cerveau.
Il est vrai que vos ondes cérébrales mériteraient plus d’être appelées des « rythmes » que des « ondes » à proprement parler… mais cela ne change rien au problème !
Car, de toute manière, vos rythmes cérébraux sont modifiés par les fréquences émises par votre portable ou votre système wifi.
Rappelons brièvement ce que sont les rythmes cérébraux.
L’activité électrique de votre cerveau pulse à différentes fréquences en fonction de votre état de conscience du moment.
- Lorsque vous êtes éveillé, par exemple, votre cerveau produit majoritairement entre 13 et 30 pulsations par seconde ;
- lorsque vous vous relaxez, entre 7 et 13 ;
- lorsque vous rêvez, entre 4 et 7 ;
- lorsque vous dormez sans rêver, entre 3 et 4…
Tout au moins ce sont là vos rythmes naturels, hors de toute influence perturbatrice.
Car il peut y avoir perturbation !
Alors… comment ce cerveau, que vous croyez volontiers à l’abri de tout ce qui vous paraît indésirable puisque c’est lui qui est censé choisir, comment pourrait-il produire autre chose que ce que vous désirez et décidez ?
Ces rythmes changent vos ondes !
Peut-être est-ce parce que nous descendons du singe… mais il se trouve que notre cerveau est un vilain copieur.
Il imite très facilement les rythmes.
Les chamanes le savaient bien, qui, à l’aide d’un simple tambour, pouvaient produire des transes.
Aujourd’hui encore on utilise certains appareils générateurs de vibrations sonores ou de signaux lumineux pour induire des états de relaxation voire, dit-on, de méditation.
Tout cela est possible parce que votre cerveau imite les rythmes qui lui sont proposés.
Il s’agit ici, bien entendu, d’utilisations bénéfiques des rythmes. En ralentissant vos ondes cérébrales à l’aide de ces appareils, ou en synchronisant les ondes des hémisphères droit et gauche de votre cerveau, vous pouvez retrouver le sommeil, vaincre votre timidité ou stimuler votre créativité et votre mémorisation…
Mais il y a une énorme différence entre l’application contrôlée des rythmes à des fins thérapeutiques… et la soumission à des rythmes totalement anarchiques.
Prenons l’exemple du stroboscope.
Le stroboscope est un dispositif lumineux qui clignote une vingtaine de fois par seconde.
Quelquefois il est fixé à un rythme un peu plus lent, vers les 15 Hz ; d’autres fois légèrement plus rapide.
Là, personne n’est derrière le stroboscope pour induire une relaxation à l’aide de rythmes bien définis.
Le rythme du stroboscope n’a pas d’autre but que de produire un effet lumineux « amusant ».
Malheureusement, il peut aussi provoquer des crises d’épilepsie.
Que se passe-t-il dans ce cas ?
Ne croyez pas qu’un tel effet soit dû à une lumière puissante qui vous aveuglerait et sursaturerait vos circuits nerveux.
L’intensité n’a rien à voir ici !
C’est uniquement la régularité des pulsations lumineuses et, bien sûr, leur ressemblance avec celles de votre cerveau à l’état de veille, qui sont responsables des effets nocifs de ce procédé.
A l’état de veille, lorsqu’il vous faut être en mouvement et, de préférence, attentif, votre cerveau émet majoritairement des fréquences dite « Bêta », généralement aux alentours de 18 Hz.
Mais lorsque vous traversez un état de tension ou d’anxiété extrêmes, cette fréquence s’élève.
C’est d’ailleurs ce genre de fréquences élevées par rapport à la normale, que l’on retrouve dans l’EEG habituel des schizophrènes.
Et c’est évidemment aussi ce genre de fréquences qu’entraine l’usage du stroboscope.
Ce n’est pas une question d’intensité. C’est une question de rythmes !
Et c’est très exactement à cause de leurs rythmes, plus que de leurs intensités, que votre portable et votre wifi sont dangereux pour votre équilibre psycho-nerveux !
Ces rythmes sont pathologiques !
Les fréquences du portable sont diverses.
Une fois allumé, il émet en permanence des ondes de 900 MHz et/ou de 1800 MHz.
Concernant ces 1800 MHz, il faut savoir que vos organes absorbent surtout les ondes dont la longueur est égale (ou multiple) à leur taille.
Or, 1800 MHz correspond à 16,5 cm.
Juste la taille de votre cerveau !
Ainsi, votre boite crânienne sert en quelque sorte de caisse de résonnance, ou de four, à ces micro-ondes !
Cela étant, ces hyperfréquences à 1800 MHz sont dites « porteuses » car elles n’ont finalement d’autre utilité que de faire pénétrer les basses fréquences.
La première de ces basses fréquences pulse à 217 Hz.
Jusque là, rien qui ressemble aux fréquences de votre cerveau.
Hélas, ces pulsations sont ponctuées au rythme de 8,34 par seconde.
Et là, ça interfère avec la fréquence de vos ondes Alpha !
La normalité, en termes d’Alpha, est de 10 Hz.
En dessous de 10 Hz, et plus encore en dessous de 9 Hz, on se trouve typiquement dans des cas de :
- fatigue extrême,
- vieillissement chez des centenaires,
- céphalées,
- bourdonnements d’oreilles…
En entraînant votre cerveau dans des rythmes de 8,34 Hz, tout portable simplement allumé vous connecte donc à des vibrations proches de celles correspondant à ces pathologies.
Mais c’est une fois que vous le mettez en mode « communication », que ça devient vraiment grave !
Ca devient grave car votre portable émet alors une onde pulsée à une fréquence de 2 Hz, correspondant à la fréquence de votre cerveau lorsque vous êtes plongé dans un sommeil très profond, proche du coma.
Une telle émission artificielle, certes, ne va tout de même pas être suffisante pour vous plonger dans le coma dès que vous répondez au téléphone.
Mais elle peut :
- au mieux, provoquer des états inexpliqués de somnolence ou de fatigue ;
- au pire, installer une pathologie nerveuse (puisque ce sont précisément ces fréquences inhabituelles que l’on retrouve dans l’EEG de veille des malades nerveux).
Il faut savoir que cette fréquence, appelée « Delta », tout à fait naturelle pendant votre sommeil profond, ne se retrouve, à l’état de veille, que dans des cas pathologiques indéniablement avancés :
- maladie d’Alzheimer,
- paralysie générale,
- hypertension crânienne,
- anesthésie générale,
- coma.
Sans avoir à craindre que ces petits appareils produisent instantanément des désordres d’une morbidité aussi extrême, soyez en tout cas certain qu’ils n’invitent pas votre cerveau à vibrer au rythme de la santé !
Il semblerait d’ailleurs qu’on ait commencé à répertorier assez précisément les effets psychopathologiques des différentes fréquences induites artificiellement :
- 2 Hz : soumission, prise de risques inconsidérée ;
- 4 Hz : frustration, irritabilité ;
- 8 Hz : fatigue, céphalée ;
- 16 Hertz : anxiété et diminution de l’acétylcholine.
Ces ondes s’incarnent agressivement !
Ces histoires d’ondes vous semblent peut-être légèrement immatérielles.
Vous admettez probablement que si votre cerveau se laisse aussi facilement noyer dans les rythmes sonores ou lumineux, il puisse être encore plus profondément influencé par des ondes qui viennent purement et simplement se mélanger à ses propres ondes.
Vous admettez certainement aussi que les signaux électromagnétiques émis par votre appareillage électronique conduisent inexorablement vos rythmes cérébraux dans de nouvelles bandes de fréquences.
Et puis alors ?… serez-vous peut-être tenté de dire !
Alors ? Cela ne s’arrête évidemment pas là !
Car, à partir de la perturbation de vos rythmes cérébraux, les réactions s’enchaînent :
- vos fréquences cérébrales étant altérées, vos neurotransmetteurs le sont également ;
- vos neurotransmetteurs étant modifiés, vos émotions et vos pensées changent ;
- vos pensées n’étant plus les mêmes, vos comportements s’en trouvent également transformés.
Arrêtons-nous un instant au niveau des neurotransmetteurs, c’est à dire des substances chimiques qui modifient vos ressentis et vos comportements.
Dans le domaine des substances chimiques, vous savez très bien quelles modifications d’état de conscience et de comportement les drogues et les médicaments psychotropes peuvent entraîner.
Ils réussissent en effet très facilement à vous rendre euphorique ou, au contraire, à vous abattre ; à vous endormir ou à vous réveiller ; à vous faire rêvasser ou à stimuler votre concentration, etc.
Et vous êtes également au courant de la dépendance qu’ils suscitent.
Alors, parlons un peu de la dépendance au portable…
En quelques années, des milliards d’utilisateurs sont devenus addicts !
Le terme vous semble un peu fort ?
Dans ce cas, que penser de cette quantité impressionnante d’utilisateurs témoignant dans les études scientifiques, qui, après avoir parfaitement identifié la source de leurs troubles… ne mettent pourtant pas un terme à leur exposition aux ondes ?
Exactement comme des drogués ou des alcooliques, ils avouent en riant de « pas pouvoir s’en passer », à moins qu’ils prétendent « ne pas se servir très souvent de leur portable »… alors que c’est archi faux !
Et que penser de ces rats de laboratoire dont la température corporelle grimpait à 41° sous l’action de micro-ondes… et qui ne montraient aucun comportement de fuite, contrairement à ceux qui étaient soumis à des chocs électriques ou lumineux ?
Il faut croire que les micro-ondes entraînent bel et bien une incapacité à se protéger… ou tout simplement à réagir !
Encore que… tout dépend de quel type de réactions on parle…
Car on constate fréquemment, chez les « addicts » au portable, une irritabilité disproportionnée à propos de tout et de rien, mais…
… Mais toujours aucune réaction pour éviter la source du mal, aucune capacité organisatrice pour se protéger d’une manière ou d’une autre.
Rien !
Que s’est-il donc passé ?
Les fréquences de 16 Hz, harmoniques des fréquences de 8 Hz émises par le portable, ont tout simplement modifié l’EEG de l’utilisateur…
Et son taux d’acétylcholine inter-synaptique, entre ses neurones, s’est vraisemblablement effondré.
C’est, en tout cas, ce que l’on a observé en laboratoire sur les animaux soumis à ce même type d’expériences.
L’acétylcholine est le neurotransmetteur de la vigilance, du mouvement, de la mémoire et de l’attention, bref de toutes les facultés importantes de notre état de veille.
Chez des souris exposées 12 heures par jour pendant 4 mois à des fréquences de 16 Hz, on a pu mesurer une augmentation très significative de l’enzyme dégradant l’acétylcholine, et par conséquent une diminution de cette dernière.
De là, naturellement, s’en suit une réduction de l’activité locomotrice et des réflexes de défense des petits animaux.
Sur l’humain, un semblable déficit en acétylcholine se retrouve typiquement chez les personnes souffrant d’Alzheimer.
D’Alzheimer… et donc de confusion mentale, de perte de mémoire, de désorientation spatiale, etc.
Un horizon décidemment fort peu souhaitable !