Comment Mincir Localement ?

Sans passer nécessairement par des régimes amincissants restrictifs, il vous est désormais possible non seulement de mincir globalement, mais de rééduquer vos zones corporelles où la graisse semblait jusqu’alors résister à tout traitement.

Avant d’oser la plage, vous acharnez-vous, chaque année, à coup de régimes contraignants et de petites pilules miracles, à perdre quelques kilos ? Si oui, rappelez-vous que le principal inconvénient d’un excès de graisses corporelles ne se situe pas au niveau de l’esthétique mais au plan de la santé. Quel risque votre surpoids vous fait-il courir ?

Rien qu’à la lecture de cette liste, pourtant non exhaustive, vous comprendrez à quel point il devrait vous apparaître urgent de perdre au plus vite vos kilos en trop et de revenir à votre poids normal.

Seulement voilà : il vous a probablement été possible, jusqu’à présent, de vous contraindre pendant quelques temps à suivre un régime alimentaire capable d’abaisser votre taux de graisses corporel jusqu’à des proportions acceptables.

Mais il vous a certainement été beaucoup plus difficile de maintenir ce bon poids dans la durée.

Car, hélas, 95% des « miraculés du régime » retournent tranquillement mais sûrement à leur poids initial dans les mois ou, au mieux, les quelques années qui suivent.

C’est alors une relance du régime, un nouvel amincissement, puis une nouvelle reprise de poids, installant le fameux effet yoyo, sans doute plus préjudiciable encore à votre santé que le surpoids proprement dit.

Alors maintenant, que va-t-il se passer?

Peut-être projetez-vous d’avoir recours à la chirurgie esthétique, et de vous faire régulièrement liposucer toutes les zones du corps vous posant problème?

Peut-être attendez-vous avec impatience que les scientifiques découvrent enfin le gène responsable de la prise de poids, et surtout la molécule qui en viendra définitivement à bout?

Pourtant ce ne sont pas là des choix très naturels!

Mais sans doute ignoriez-vous – et pour cause puisque la médecine l’a seulement découvert récemment – que l’origine de l’adiposité est essentiellement de nature hormonale.

En réalité, vous pouvez dès aujourd’hui agir localement en stimulant ou freinant telle ou telle hormone spécifique.

Agissez sur la répartition de vos graisses

Bien qu’il existe naturellement des personnes chez lesquelles la masse graisseuse est à peu près répartie dans tous les tissus, il y a de fortes chances pour que votre problème de surpoids se localise à certaines parties bien

définies de votre corps plus que dans d’autres. Or, ces anomalies, si fréquemment observées, trouvent leur origine dans un déséquilibre mettant tout particulièrement en cause des dysfonctions hormonales.

Par exemple :

Si bien que la simple observation d’un ventre bedonnant, de cuisses trop larges, de mamelons rebondis ou de hanches trop grasses suffit, la plupart du temps, à diagnostiquer avec précision la nature du déséquilibre hormonal.

Cela dit, la bonne nouvelle réside évidemment dans la possibilité qui vous est offerte d’agir sur la répartition de vos graisses corporelles en améliorant votre système hormonal.

Finis, donc, les régimes restrictifs qui vous affament ou, pire encore, vous privent des nutriments indispensables au bon fonctionnement de votre organisme en général et de votre cerveau en particulier !

Vous ne trouverez désormais que des avantages à adopter une diététique et une complémentation personnalisées visant à contrôler vos déficits et excès hormonaux.

Ainsi serez-vous capable de stopper les réactions organiques qui vous font fabriquer de la graisse autour des genoux ou du nombril, dans les cuisses ou les hanches…

Attention toutefois, ce rejet des régimes amincissants classiques ne vous autorisera ni à consommer des sucreries et des graisses animales, ni à intensifier votre sédentarité devantla télévision !

Le bon fonctionnement de votre système hormonal passe, bien entendu, par une alimentation correcte, de l’exercice physique et une bonne gestion du stress.

Ce n’est qu’en assurant la santé globale de votre organisme que votre système hormonal pourra être rééduqué.

Il réapprendra alors à fabriquer des hormones destructrices de graisses et génératrices de masse musculaire comme la testostérone, la DHEA ou les hormones de croissance et thyroïdiennes, tout en freinant la sécrétion d’hormones lipogéniques comme l’insuline et le cortisol.

Votre alimentation et votre complémentation devront par conséquent s’attacher à rétablir les fonctionnements pancréatiques et surrénaliens, mais surtout à gérer les dysfonctionnements hormonaux responsables du dérèglement de la répartition de la masse adipeuse dans vos différentes zones corporelles.

Huit zones essentielles sont aujourd’hui reconnues comme autant de signatures hormonales :

Votre diététique

Une fois comprise la nature du rapport existant entre vos hormones et les graisses qui refusent obstinément de fondre dans vos cuisses, vos hanches ou votre ventre, il ne vous restera plus qu’à définir quel type d’alimentation et de complémentation conviendra à votre problème personnel.

Mais, comme je l’ai dit, en deçà du régime individuel, de saines bases diététiques restent valables pour toutes et tous.

Tout en incluant une légère diminution calorique, elles comprennent essentiellement des aliments biologiques et, plus précisément :

Ne réduisez tout de même pas les calories comme dans un régime amincissant classique, mais évitez tout ce qui, jusqu’alors, a pu vous faire grossir.

Ces mesures de bon sens seront par ailleurs complétées par deux interdits fondamentaux : les aliments toxiques et allergéniques.

Il est en effet absolument indispensable, sous peine d’échec, de connaître avec précision vos intolérances alimentaires personnelles, et d’éviter strictement les aliments qui les provoquent.

Pour le reste, votre régime personnalisé consistera essentiellement en de savantes répartitions entre lipides, protides et glucides.

Ces répartitions seront commandées par la nécessité de jouer sur telle ou telle hormone, insuline, leptine, glucagon, etc., afin de réguler avec le plus de précision possible des facteurs comme la production de chaleur corporelle ou l’appétit.

Mais il va sans dire que, pour vous assurer des résultats à la fois plus certains et plus rapides, il vous faudra accompagner votre diététique d’exercices physiques et d’une complémenta- tion nutritionnelle tout aussi ciblée.

Les cuisses et les fesses des femmes

Lorsque, chez la femme, l’intérieur des cuisses et les triceps sont envahis par des graisses résistantes, c’est que le taux d’œstrogènes est trop élevé.

Dans tous ces cas, le résultat est le même : les œstrogènes surnuméraires font se multiplier les récepteurs adrénergiques alpha 2 sur les adipocytes de cette région du corps.

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Eh bien cela signifie qu’il y a non seulement une accumulation de graisses mais que cela vous interdit de mincir, même en faisant un régime ou en pratiquant des exercices physiques.

Pour faire fondre ces fesses et ces cuisses inesthétiques, plutôt qu’une liposuccion, luttez contre la pollution et l’alimentation industrielle qui vous gavent de substances œstrogène-like.

Evitez donc avant tout les substances les plus polluantes dans ce domaine précis, c’est-à- dire :

Ensuite, détoxiquez l’excès d’œstrogènes à l’aide de la diététique, de la phytothérapie et de la complémentation.

Pour cela, certains indoles sont définitivement conseillés, comme l’indole-3-carbinol que vous trouverez dans les choux ou les brocolis ou, bien sûr, les compléments nutritionnels extraits de ces légumes.

Par ailleurs, en cas de cellulite fibreuse, réduisez drastiquement les sucres et aliments à index glycémiques élevés.

Mais le meilleur de tous les agents lipolytiques pour vos cuisses et vos fesses semble bien être la forskoline, un complément nutritionnel extrait de la plante Coleus forskohlii.

Elle fera fondre votre tissu adipeux, mais surtout sensibilisera vos récepteurs cellulaires en activant l’enzyme adenylate cyclase et en augmentant la quantité d’adénosine monophosphate cyclique.

Bref, cela permettra à vos cellules de réagir correctement à la stimulation hormonale.

Les « poignées d’amour » des femmes et des hommes

Mais peut-être stockez-vous de la graisse dans le dos, légèrement en dessous des omoplates, ou au-dessus des hanches, dans ce que l’on appelle les « poignées d’amour » ?

Mais peut-être stockez-vous de la graisse dans le dos, légèrement en dessous des omoplates, ou au-dessus des hanches, dans ce que l’on appelle les « poignées d’amour » ?

Ces deux cas de surcharges graisseuses, pourtant situées à deux endroits différents, sont dus à l’insulinorésistance et par conséquent à un excès d’insuline.

De plus, l’insulinorésistance diminue par elle-même l’effet pulsatile de l’hormone de croissance, indispensable pour oxyder les graisses.

Le pire, d’ailleurs, ne se situant pas là mais plutôt dans le fait que les cellules n’absorbent pas le glucose sanguin, ce qui a pour conséquence, outre le stockage de graisses, un manque d’énergie qui finit souvent par être pénible.

Enfin, à l’origine de ces poignées d’amour, mais cette fois-ci uniquement dans leur version féminine, on décèle quelquefois un excès de testostérone.

Pour combattre ce phénomène, adoptez un régime à faible index glycémique et constitué de repas globalement plus légers.

Enfin, quelques compléments nutritionnels pourront vous aider à réguler votre glycémie sanguine et diminuer conséquemment votre résistance à l’insuline, comme le chrome, le vanadium, les Oméga 3 et surtout l’acide alpha-lipoïque.

Le ventre des femmes et des hommes

Touchant avant tout la gent masculine, et dans des proportions plus que confortables, mais aussi un nombre non négligeable de femmes, la graisse abdominale, et notamment sous-ombilicale, est essentiellement due à une production excessive de cortisol.

Cette hormone, une fois lâchée dans votre sang, inhibe très largement l’hormone de croissance et la testostérone qui, rappelons-le, sont, quant à elles, les principales hormones anti-graisses.

De plus, le cortisol augmente l’insulinorésistance dont vous avez vu, dans le chapitre précédent, les conséquences néfastes sur la fabrication de graisses.

Bref, la graisse du ventre est le symptôme le plus flagrant d’un état de dérèglement hormonal extrêmement négatif dont les conséquences les plus fâcheuses sont le diabète, les maladies cardiovasculaires et les autres troubles inflammatoires.

On sait malheureusement que malgré les régimes et les exercices physiques prétendument appropriés, il est extrêmement long et difficile de voir disparaître cette poche de graisses sous le nombril.

Et beaucoup se retrouvent souvent, malgré une minceur générale retrouvée, avec cette protubérance disgracieuse résistant à tous leurs efforts.

Vous pourrez pourtant en venir à bout puisque vous connaissez à présent la clé hormonale de cette manifestation, à savoir l’excès de cortisol.

Vous le réduirez donc en apprenant, d’une part, à gérer votre stress, par exemple avec la relaxation ou le Yoga, mais aussi en limitant, voire en supprimant, toute consommation de caféine et autres substances excitantes, ainsi bien sûr que de sucres.

Au plan des compléments nutritionnels, retenez trois antistress plus particulièrement adaptés à votre cas.

Tout premièrement les Oméga 3, eux encore, qui non seulement freineront vos hormones de stress, amélioreront votre sensibilité à l’insuline et à la leptine, mais, qui plus est, réduiront votre appétit, brûleront vos graisses et s’opposeront à leur stockage.

Deuxième antistress efficace : la phosphatidylsérine, à la dose de 400 à 800 mg par jour. Elle aura pour effet principal et très ciblé de diminuer votre production de cortisol.

Enfin, la rhodiola rosea diminuera, elle aussi, vos hormones de stress, et évitera donc leurs effets négatifs sur votre graisse viscérale