Vous n’avez plus le droit d’avoir des rhumatismes !
Vos rhumatismes s’accordent sans doute assez mal avec certains sports ou avec les travaux pénibles, ou même avec des surcharges répétées, mais ce n’est pas une raison pour ne faire aucun exercice !
Au contraire, il existe des gymnastiques douces qui vous aideront grandement à lutter contre la rouille de vos articulations.
il y a exercice et exercice !
Prenez garde à ne jamais abuser de certains « exercices » malsains et, d’une manière générale, à respecter ces quelques conseils généraux :
- Ne portez pas de charges lourdes.
- Evitez la station debout prolongée.
- Abstenez-vous de marches trop longues, ainsi que de montées et descentes répétées d’escaliers.
- Utilisez des chaussures à semelles larges, épaisses et souples.
- Protégez vos articulations du froid et de l’humidité.
- Relaxez-vous en position allongée, avec un coussin sous les genoux et dans le dos.
- Dérouillez vos articulations chaque matin ou après une station assise prolongée.
- Perdez tout éventuel surpoids.
- Abstenez-vous de contorsions répétées ou de mauvaises positions sur votre siège de bureau ou de véhicule.
- Evitez les climats ou les lieux humides.
- Soignez toutes sources d’infections, et notamment dentaire, nasale, digestive ou urogénitale.
Faites de l’exercice!
Bien que très importants, tous ces conseils ne sont toutefois que relativement secondaires par rapport à un grand impératif : le bon exercice physique.
Même s’il vous est souvent pénible de faire des efforts physiques, il demeure indispensable que vous preniez un minimum d’exercice.
Rappelez-vous, en effet, que la sédentarité et l’obésité sont des facteurs indéniablement aggravants lorsqu’on souffre de rhumatismes.
En fait, si vous devez fuir la sédentarité, c’est pour deux raisons essentielles :
- faire fonctionner vos articulations,
- éviter l’obésité car l’excès de poids, en surchargeant vos articulations, pourrait être à l’origine d’arthroses.
L’exercice physique vous est donc vivement recommandé !
Oui, mais lequel, vous demanderez-vous peut-être ?
Il ne s’agit évidemment pas de vous mettre à des sports violents ni de faire le moindre excès dans ce domaine.
Pour simplifier, sachez que, quelle que soit leur nature, vos rhumatismes se développent pratiquement toujours à peu près sur le même type de terrain.
Vous les traiterez donc par le même type d’exercices physiques.
Ainsi, vous pratiquerez des exercices réguliers et progressifs, comme la natation, le vélo ou la gymnastique au sol.
Bien sûr, profitez le plus possible du plein air et du soleil.
Ou mieux encore : entreprenez une gymnas- tique spécifiquement antirhumatismale.
Quelques exercices antirhumatismaux
Dédiés spécifiquement aux parties de votre corps atteintes par le rhumatisme, ces exercices sont évidemment divers.
Il va sans dire que vous ne devez en aucun cas forcer ce genre d’exercices au-delà des limites de la fatigue, et que l’avis préalable de votre médecin s’impose dans tous les cas graves.
Exercices pour votre cou
Placez une serviette sur votre tête tenue bien droite.
Tirez les deux extrémités de la serviette vers le bas avec les mains, tout en résistant par une contraction des muscles du cou.
Faites également le même genre d’exercice avec une serviette à l’arrière du crâne, que vous tirerez vers l’avant, toujours en résistant.
Fixez des yeux un repère éloigné.
Fermez vos yeux et bougez calmement la tête dans tous les sens. Puis revenez à votre position de départ et ouvrez les yeux en tentant de retrouver le repère le plus vite possible.
Exercices pour votre dos
Couchez-vous à plat dos ou sur le ventre plusieurs fois par jour.
Mettez-vous aussi fréquemment le dos au mur, tout votre corps bien collé contre la paroi, et le menton rentré.
Travaillez votre respiration, notamment avec les bras en croix, en inspirant quand vous les portez bien en arrière, et en expirant en les ramenant en avant.
Exercices pour vos genoux
Le dos au mur, écartez légèrement les pieds et fléchissez les genoux.
Tendez la jambe à l’horizontale en maintenant le reste du corps et le pied à la verticale.
Allongé sur le dos avec un coussin sous les genoux, écrasez le coussin en contractant les muscles de la cuisse.
Exercices pour vos hanches
Asseyez-vous le plus fréquemment possible à califourchon sur une chaise haute, avec les pieds tournés vers l’extérieur.
Asseyez-vous en tailleur et forcez légèrement l’écartement de vos cuisses.
Saisissez un pied avec votre main et rapprochez le talon de vos fesses, en serrant bien les fesses.
Exercices pour vos lombaires
Avant tout cherchez la position du bas du dos qui calme vos douleurs, et n’entreprenez d’exercices qu’en adoptant cette position antalgique.
Installez-vous le dos à terre, tendez les jambes et appuyez les talons contre le mur, vos fesses le plus près possible du mur.
Assis bien droit sur une chaise, les mains sur les cuisses, soulevez une de vos cuisses d’une quinzaine de centimètres, pendant deux ou trois secondes, en pressant de la main dans le sens inverse. Puis passez à l’autre cuisse.
Quelques exercices de Qi Gong
Finissons avec des exercices tout simples de Qi Gong qui vous aideront à assouplir vos articulations douloureuses ou enflées.
Il faut dire que, parmi les exercices physiques, le Qi Gong est particulièrement indiqué pour soulager les douleurs de toute arthrite modérée.
Pourquoi ?
Essentiellement parce qu’il met en mouvement l’ensemble des articulations du corps.
Il vous faudra cependant respecter quelques règles :
- Répétez chaque exercice de dix à vingt fois, et pratiquez l’ensemble de deux à trois fois par jour au minimum.
- Complétez-les avec des massages et des exercices passifs là où il y a douleur ou gonflements.
- Frottez et pétrissez très légèrement vos articulations, et massez profondément vos muscles durant de dix à vingt minutes.
- Prenez soin de tremper les articulations de vos doigts, poignets et chevilles dans de l’eau chaude à 37° pendant une dizaine de minutes avant de procéder aux massages ou aux exercices.
- Evitez d’effectuer vos mouvements lors de crises douloureuses.
- Au cas où les inflammations de vos genoux, lombaires et sacro-iliaques entraînaient une intensification de la douleur, persévérez sauf si, à la longue, la pratique aggravait indiscutablement votre état pathologique.
Assouplissez vos membres supérieurs
- Pour assouplir vos doigts : saisissez avec fermeté un crayon, en repliant tous vos doigts dessus, puis desserrez votre main et posez-la sur une table.
- Pour assouplir vos poignets : joignez les paumes des mains face à votre poitrine, chaque main repoussant l’autre alternativement dans des mouvements rapides et énergiques, afin de provoquer une flexion des poignets.
- Pour assouplir vos coudes : serrer les poings et fléchissez les bras jusqu’à ce que vos mains atteignent vos épaules, coudes parallèles aux jambes ; puis tendez, en un seul mouvement rapide, vos bras sur le coté, à trente centimètres de vos cuisses et en écartant les doigts.
- Pour détendre vos épaules : après avoir laissé vos bras pendre le long du corps, tendez-les sur le côté jusqu’à hauteur des épaules puis, dans un troisième temps, levez-les au dessus de votre tête en joignant les paumes des mains.
- Pour assouplir vos épaules : placez les mains derrière votre tête en écartant les coudes le plus possible. Ensuite, placez vos mains dans le dos en collant le dos de ces mains contre vos reins et les doigts croisés. Dans cette position, tentez d’avancer vos épaules pour essayer de les rapprocher l’une de l’autre.
Assouplissez vos membres inpérieurs
- Pour assouplir vos chevilles : asseyez-vous sur une chaise et fléchissez vos chevilles avec des mouvements d’extension et de rotation des pieds dans un sens puis dans l’autre.
- Pour assouplir vos hanches et vos genoux : faites un grand pas en avant et fléchissez la jambe de devant. Posez les mains sur vos hanches, puis penchez -vous légèrement, en repoussant les coudes en arrière. Ne changez de jambe, pour le même exercice, qu’après une relative fatigue musculaire. Ensuite, accroupissez-vous totalement, les talons au sol, en vous tenant éventuellement au dossier d’une chaise par la main.
- Pour balancer vos jambes : tenez-vous au dossier d’une chaise et balancez une jambe en avant puis en arrière, avant de changer de jambe pour poursuivre l’exercice.
Traitez votre arthrite de l’épaule
- Rotation des épaules : effectuez des rotations d’épaules, les bras le long du corps, de telle sorte que vos mains décrivent des cercles. Faites vingt rotations vers l’avant, puis vingt autres vers l’arrière, et changez d’épaule.
- Poussées des mains : fléchissez le bras en rapprochant le dos de votre main de l’épaule, puis tendez-le comme si vous poussiez quelque chose. Répétez une vingtaine de fois cet exercice pour chaque bras.
- Mains à la nuque : les doigts enlacés, levez les mains au dessus de votre tête, puis baissez-les dans cette même position jusqu’à enserrer votre nuque, coudes écartés. Répétez cet exercice une vingtaine de fois.
- Balancement des bras : faites une vingtaine de balancements tout simples des bras, l’un en avant, l’autre en arrière, d’une manière régulière et énergique.
Soulagez une épaule bloquée
- Levez le bâton au dessus de votre tête : servez-vous, pour cette série d’exercices, d’un bâton, genre manche à balais. Tenez tout d’abord le bâton devant vous, puis levez-le énergiquement au dessus de votre tête, avant de le baisser à nouveau. Cet exercice doit être répété une vingtaine de fois.
- Levez le bâton derrière le dos : tenez à présent le bâton derrière les fessiers, avant de tenter de le lever le plus haut possible derrière votre dos qui, bien sûr, doit rester parfaitement droit.
- Tournez votre buste avec le bâton : tenez le bâton devant vous à hauteur de la poitrine, et effectuez des torsions du buste, à droite puis à gauche, en vous tournant le plus loin possible, surtout du côté de votre épaule douloureuse. Cet exercice doit également être répété une vingtaine de fois.
- Levez un coude : les pieds écartés d’une quarantaine de centimètres, levez le coude du côté de votre épaule douloureuse, le plus haut possible, en posant la main sur votre nuque. Répétez cet exercice une dizaine de fois, en conservant toujours, bien sûr, le dos parfaitement droit.
- Montez une main le long de la colonne vertébrale : les pieds écartés d’une quarantaine de centimètres, tentez de monter une main le plus haut possible le long de votre colonne vertébrale. Changez bien entendu de main et répétez cet exercice une dizaine de fois.
- Ouvrez vos coudes : les pieds toujours écartés d’une quarantaine de centimètres, placez vos mains sur votre nuque en croisant les doigts, puis écartez les coudes le plus loin possible en arrière. Répétez une dizaine de fois cet exercice.
- Montez vos deux mains le long de votre colonne vertébrale : vos pieds toujours écartés à la même distance, et votre corps bien droit, croisez les doigts derrière le dos, paume des mains vers l’extérieur, puis montez ces mains le plus haut possible le long de votre colonne vertébrale, avant de les rabaisser et de répéter l’exercice une dizaine de fois. Il est naturellement de la première importance de conserver le dos parfaitement immobile.
- Montez le bras : tenez-vous à trente centimètres d’un mur, et du côté de votre épaule douloureuse, posez la main contre lui à hauteur de l’épaule, avant de la lever le plus haut possible dans une lente progression.
Soulagez vos lombalgies
- Levez vos jambes à angle droit : allongé sur le dos, levez vos jambes à angle droit sans creuser les reins, puis déplacez-les légèrement à gauche, rétablissez-les à la verticale et enfin vers la droite. Cet exercice doit être répété trois à quatre fois.
- Ciseaux verticaux : allongé sur le dos, les jambes soulevées à environ 45°, les reins au sol, faites des ciseaux verticaux jusqu’à la fatigue musculaire. Reposez-vous, puis répétez l’exercice quatre fois.
- Arquez le dos : allongé à plat ventre, les bras fléchis, les avant-bras parallèles au corps et posés au sol, décollez le haut du corps, les bras et les jambes, et conservez cette position arquée quelques secondes. Cet exercice peut être répété plusieurs fois.
- Décollez vos épaules du sol : allongé sur le dos avec un oreiller sous la tête, les mains au niveau des hanches, les jambes tendues, levez la tête et décollez vos épaules du sol. Concentrez-vous sur vos abdominaux en conservant cette position, puis allongez-vous à nouveau et recommencez plusieurs fois de suite.
- Arquez votre dos les bras en arrière : allongé à plat ventre, les doigts croisés derrière le dos, arquez à nouveau votre corps en soulevant le buste et les jambes.
- Battez des jambes : allongé à plat ventre, les bras tendus sur le côté, les paumes des mains plaquées au sol, battez simplement des jambes et répétez l’exercice plusieurs fois.
Et si vous preniez les eaux ?
Avec et en plus de tous ces exercices, les centres de thermalisme et de thalassothérapie vous prodigueront des soins tout spécialement étudiés pour vos rhumatismes.
Thermalisme
Aix-les-Bains, Amélie-les-bains, Argelès-Gazost, Aulus, Ax-les-Thermes, Bagnères-de-Bigorre, Balaruc, Barbotan, Barèges, Beaucens, Bourbon-Lancy, Bourbonne, Camoins, Cauteret, Charbonnières, Chaudes-aigues, Dax, Digne, Enghien, Gréoux, Lamalou, Luchon, Néris, Nérac, Plombières, St Amand-les-eaux, St Laurens-les-bains, Salins-les-Bains, Tercis, Uriage, Vernet.
Thalassothérapie
Boulouris, Cannes, Cassis, Collioure, Hyères, La Ciotat, Marseille, Nice, Paramé-Saint-Malo, Perros-Guirec, Porticco, Quiberon, Roscoff, Saint-Raphaël, Toulon, Tréboul-Douarnenez, Trouville.
La thérapie PST
Terminons par une thérapie innovante et sans effets secondaires : la PST (Pulsed Signal Therapy).
Vous pourrez plus particulièrement faire appel à cette nouvelle technique à base de signaux pulsés en cas de gonarthrose, coxarthrose, arthrose digitale ou de tendinopathies chroniques.
Comment fonctionne-t-elle ?
Comme l’explique le docteur Richard Markoll, « il existe, autour de chaque articulation, un champ électrique qui régule le métabolisme cellulaire et participe à la régénération permanente du tissu chondral et du tissu conjonctif ».
Lors d’arthrose ou de lésions articulaires, ce champ électrique est perturbé, et votre articulation perd ainsi sa capacité naturelle de régénération.
Les signaux pulsés, en provoquant la reconstitution du champ électrique, réactivent la physiologie de votre articulation atteinte et relancent le processus de régénération de votre cartilage.
Ces stimuli, à la fois pulsés et variables en fréquence et en intensité, fonctionnent comme des signaux pour leurs cellules-cibles.
Mais quel est l’intérêt de pulser ces signaux ?
Les données expérimentales et cliniques montrent qu’un signal constant perd de son efficacité car les cellules développent une accoutumance après une brève période de traitement.
On préfère donc le signal pulsé… qui ne présente pas, cet inconvénient !
Des expérimentations probantes
De nombreux travaux ont montré l’efficacité de cette thérapie, pour la plupart menés aux Etats-Unis sur une base de plus de dix mille patients en collaboration avec l’Université de Yale.
De plus, la thérapie PST est utilisée avec succès en Allemagne depuis 1996.
En France, une étude en double aveugle versus placebo dans la gonarthrose douloureuse a été réalisée à l’hôpital Cochin par le Professeur Menkès et le Docteur Perrot.
Cette étude a inclus quarante patients âgés en moyenne de 69 ans.
L’évaluation a porté sur l’amélioration des symptômes douloureux et des signes fonctionnels.
Après trois mois, on a noté une amélioration de 77% des patients avec une réduction moyenne de la douleur de 45% pour les patients traités contre 15% pour le groupe placebo.
On a également constaté une amélioration de l’appréciation globale de la qualité de vie.
De nombreuses indications
En rhumatologie, les indications portent en premier lieu sur l’arthrose, et plus particulièrement dans les cas de gonarthrose, coxarthrose, arthrose cervicale et lombaire, arthrose des mains et des pieds.
Mais vous pouvez également bénéficier de cette thérapie si vous souffrez de périarthrite scapulo-humérale ou de névralgie cervico- brachiale, ainsi que de douleurs inflammatoires chroniques, polyarthrite non rhumatoïde par exemple.
Enfin cette thérapie par Signal Pulsé est indiquée dans de nombreux cas de traumatismes, c’est à dire non seulement sur les douleurs articulaires post-traumatiques, mais aussi dans les séquelles d’entorse et les tendinites bénignes, ou encore dans les suites d’une chirurgie du genou et après prothèse de hanche ou du genou.
Elle vous sera toutefois contre-indiquée si vous êtes :
- porteur d’un stimulateur cardiaque pour un traitement de la zone scapulaire, pelvienne et du rachis,
- porteur de matériel ferreux au niveau de l’articulation à traiter,
- une femme enceinte,
- une personne ayant des antécédents de néoplasie,
- un jeune de moins de 18 ans.
Le traitement
Après un examen médical approfondi, votre traitement se déroulera en neuf séances d’une heure, pendant neuf jours rapprochés.
Vous pouvez toutefois également avoir deux séances par jour, en respectant un intervalle d’au moins quatre heures entre ces deux séances.
Comment se déroulera votre séance ?
Vous vous installerez sur un fauteuil ou sur un lit.
Votre articulation à traiter sera placée dans une bobine qui transmettra le signal électromagnétique.
La thérapie est indolore et sans effet secondaire, et le soulagement est en général rapide.
Des résultats significatifs apparaissent dès la fin de la neuvième séance de traitement, puis vous constaterez une diminution de la douleur et une amélioration de votre mobilité fonctionnelle.
L’efficacité optimale du traitement sera atteinte entre six semaines et trois mois après la fin du traitement, et se prolongera au moins plus d’un an après la fin du traitement.
Les centres de traitement
- 4 centres à Nice
- 1 centre à Fiers
- 2 centres à Lyon
- 1 centre à Marseille
- 1 centre à Monaco
- 1 centre à Paris
- 1 centre à Quetigny
- 1 centre à Reims
- 1 centre à Clermont Ferrand
- 1 centre à Saint Tropez