Attention : Métaux lourds

Vous ne les voyez pas… mais ils sont bien là !

Véritable plaie invisible de la civilisation moderne, les métaux lourds polluent votre organisme en profondeur et vous font courir le risque de contracter de nombreuses maladies graves.

La biosphère, là où vous vivez, où vous mangez et où vous respirez, est aujourd’hui gravement contaminée par une quantité invraisemblable de polluants.

Vous ne le savez que trop, ils proviennent des productions industrielle et énergétique, des moyens de transport, de la consommation des foyers, de l’agriculture chimique, etc.

Parmi ces polluants, les métaux lourds, et notamment le plomb, le cadmium et le mercure, qui proviennent des décharges, des mines, du bâtiment, de la circulation et des centrales thermiques, se sont avérés particulièrement toxiques.

Quels risques vous font-ils courir ?

Alors « toxiques », d’accord… mais, plus précisément, que devez-vous redouter de chacun d’entre eux ?

Tous les métaux lourds

Vous devez tout d’abord savoir que tous, quels qu’ils soient, contribuent activement à l’augmentation des maladies de foie.

Malheureusement cela constitue un cercle vicieux puisque cet organe est tout de même le premier centre de détoxication de votre organisme.

Ainsi, à cause des métaux lourds votre foie fonctionne moins bien et devient de plus en plus incapable d’éliminer les métaux lourds et les autres toxiques.

Le plomb

Le plomb atteint vos globules rouges, vos muscles et votre système nerveux.

Il vous fait donc courir de nombreux risques :

Or, une étude statistique avait établi qu’entre 1976 et 1980 pas moins de 15% de la population adulte avait des niveaux sanguins de plomb excessifs.

Il va sans dire qu’aujourd’hui cette proportion a considérablement augmenté.

Le cadmium

Ce serait le polluant le plus toxique.

D’autant, d’ailleurs, qu’il diffuse avec une facilité déconcertante aussi bien dans l’air que dans l’eau.

Quelles que soient les précautions que vous pourrez prendre, vous le retrouverez vraiment partout.

Les aliments les plus touchés par le cadmium sont les légumes, le beurre, le lard, les lentilles, le riz, les oranges et le thé.

Ce métal s’accumule surtout dans votre foie et vos reins… et y reste au moins dix ans.

Ainsi est-il responsable de nombreux cancers et maladies des reins.

Le mercure

Quant au mercure, et en particulier au mercure méthylique, il provoque des troubles nerveux et des retards de développement chez les enfants.

Il se propage dans l’eau, la terre et l’air, mais contamine essentiellement des produits marins comme les poissons, les crustacés et les algues.

Qu’avez-vous à craindre de lui ?

L’aluminium et le fer

Ces deux métaux lourds s’accumulent dans votre cerveau et favorisent certaines maladies neuro-dégénératives liées au vieillissement, maladie d’Alzheimer en tête.

Comment allez-vous les éliminer ?

Evitez tout d’abord d’absorber oralement trop de métaux lourds et de radicaux libres.

Pour cela, privilégiez les aliments bio, puisqu’ils proviennent d’une agriculture diminuant la pollution.

Ensuite ménagez-vous régulièrement de bons drainages hépatiques afin de restituer à votre foie tous ses potentiels antitoxiques.

Adoptez à ces occasions un régime hépatique composé de carotte, céleri, cerfeuil, chicorée sauvage, endive, scarole, cresson, haricot vert, laitue, persil, pissenlit, radis noir, raifort, poireau, rhubarbe, avocat, cassis, cerise, citron, coing, fraise, groseille, myrtille, olive, orange, pamplemousse, pomme, prune et raisin.

Ajoutez-y quelques tisanes comme l’aspérule odorante, le berberis, le boldo ou le romarin.

Et, bien sûr, complétez avec de la sylimarine, du glutathion, des feuilles d’artichaut et du desmodium.

Par ailleurs n’oubliez jamais que votre muqueuse gastro-intestinale doit être en parfaite santé pour permettre toutes les éliminations toxiniques.

Or, les toxines s’accumulant, votre muqueuse est de plus en plus enflammée et infectée, ce qui entraîne une augmentation de sa perméabilité et, conséquemment, une dangereuse absorption des agents toxiques dans les tissus internes.

La première mesure à adopter pour renforcer votre santé intestinale consiste à restaurer votre flore grâce à une complémentation en prébiotiques et probiotiques, c’est-à-dire en fructo-oligo-saccharides et en ferments lactiques.

Intégrez également à votre diététique quelques laxatifs doux une fois par semaine, comme le jus de pruneau ou les graines de lin.

Pensez aussi aux classiques cures d’argile et de charbon végétal ou, mieux encore, à l’un des meilleurs nettoyants intestinaux : la chlorelle.

La chlorelle absorbe en effet d’une manière tout à fait unique de nombreux polluants comme les métaux lourds, les pesticides, les insecticides et engrais chimiques, combattant d’ailleurs aussi bien les polluants chimiques que les bactéries.

Pour une action décuplée, consommez-la avec la coriandre, l’odontella, l’herbe d’orge et surtout le chitosan qui aide grandement à purger les métaux lourds délogés par la chlorelle.

Proche de la chlorelle, la spiruline, elle aussi, grâce à sa chlorophylle chélatera vos métaux lourds.

En effet, cette chlorophylle, la porphyrine, est en mesure de se lier aux métaux lourds tels que le mercure, le plomb, l’arsenic et le nickel, et de contribuer à leur élimination de votre organisme.

Enfin, pour éliminer plus spécifiquement ces terribles métaux lourds, je vous conseille surtout de faire appel à ces nouveaux types de compléments nutritionnels chasseurs de polluants.

La nécessité d’utiliser des compléments nutritionnels chasseurs de métaux lourds et de radicaux libres devrait vous apparaître clairement puisqu’il ne s’agit, en fait, de rien d’autre que de vous dépolluer régulièrement de tout ce que l’industrie vous impose de respirer et d’avaler !

Toutefois attention : votre cure devra se prolonger le plus longtemps possible pour être efficace. Comptez un minimum de trois ans pour parvenir à totalement éliminer les métaux lourds les plus résistants.

Quels compléments allez-vous choisir ?

Fort heureusement, comme vous allez le découvrir, ce ne sont pas les « anti métaux lourds » qui manquent !

Choisissez donc avec soin ceux qui vous semblent le mieux s’adapter à votre cas, c’est- à-dire aux risques que votre environnement vous fait courir.

Les vitamines

Commençons par le plus simple. Vous pouvez chasser les métaux lourds à l’aide d’antidotes vitaminiques spécifiques :

Plus simple encore : composez une association avec zinc, sélénium, calcium, et vitamines C, E et A, pour combattre l’ensemble de ces métaux lourds.

L’EDTA

L’EDTA débarrassera votre organisme des concentrations toxiques en plomb, mercure, cadmium et aluminium. C’est certainement l’un des chélateurs les plus puissants puisqu’il est capable de se lier aussi bien aux ions minéraux que métalliques.

Cela fait, il les transportera par les voies naturelles hors de votre organisme.

De plus, il préviendra le stress oxydatif au niveau sanguin, avant même que les métaux lourds et toxines ne catalysent des réactions oxydatives.

Le DMSA

Le DMSA est encore meilleur dans la chélation et l’élimination du plomb, de l’arsenic et du cadmium, mais surtout du mercure.

En effet, il ne se contente pas de chélater ce mercure si dangereux dans le sang, le foie et les reins, mais il va chercher jusque dans le cerveau !

Attention : ne consommez jamais de suppléments contenant des minéraux les jours où le DMSA est administré.

En revanche minéralisez-vous systématiquement les jours sans DMSA pour remplacer les minéraux éliminés dans le processus de chélation.

La pectine de citron

Elle augmentera votre excrétion urinaire d’arsenic, de cadmium, de tungstène de mercure et de plomb.

Mais attention, ne comptez que sur la pectine de citron modifiée pour faire ce travail de drainage en profondeur.

Elle seule est réellement efficace.

Le malate de magnésium

C’est un composé de magnésium et d’acide malique.

Quel est son intérêt ?

Eh bien il vous échangera tout simplement son bon magnésium contre votre mauvais aluminium dont l’excès toxique s’était accumulé dans votre organisme.

La coriandre

La coriandre mobilise le mercure, le cadmium, le plomb et l’aluminium dans des tissus aussi différents que les os ou le système nerveux.

Son action s’exerce d’ailleurs autant dans le noyau que dans le cytoplasme de vos cellules.

En cas de douleurs articulaires, migraines et intoxications neurologiques, associez-la avec du thé vert, de la phosphatidylcholine et du magnésium, à raison de vingt gouttes de TM de coriandre.

Attention : ne l’utilisez jamais si vous avez des amalgames potentiellement dangereux dans la bouche, ou d’autres sources de mercure et métaux toxiques dans l’organisme.

L’acide alpha lipoïque

Vous le savez sans doute, l’acide alpha- lipoïque est le plus célèbre de tous les antioxydants.

Mais il chélate aussi le cadmium, le plomb ou le mercure de vos plombages.

De plus, en tant qu’antioxydant, il neutralise une demi-douzaine de variété de radicaux libres.

L’extrait d’ail

Il se lie au plomb, au cadmium et au mercure et facilite leur élimination.

C’est un complément nutritionnel très intéressant lors des processus de désintoxication.

En effet, la substance la plus importante de la plante, l’allicine, s’oppose aux manifestations toxiques et inflammatoires générées par les métaux lourds réactivés par le drainage.

Pensez donc toujours à en faire le complément en appoint à toute cure de désintoxication des métaux lourds.

Les alkylglycérols

Ils chélatent des métaux lourds comme le mercure, mais aussi les pesticides et les toxines, et accélèrent leur élimination de l’organisme.

La mélatonine

Cette hormone du sommeil a une particularité : elle réduit les dégâts macromoléculaires induits par les métaux lourds.

Par ailleurs, elle inhibe les dommages oxydatifs du paraquat, du cyanure de potassium et du tétrachlorure de carbone.

La lysine

C’est un acide aminé essentiel.

D’une manière générale, elle stimulera vos défenses immunitaires.

Mais c’est un complément nutritionnel que l’on conseille surtout aux personnes âgées en vue d’une détoxication des métaux lourds et plus particulièrement du plomb