Rajeunissez votre cerveau

Votre mémoire vous joue des tours ? Votre concentration est fluctuante ? Que vous soyez jeune ou vieux, certains neuronutriments peuvent beaucoup pour vous !

Mieux encore : il n’est pas du tout exclu que, grâce à eux, vous puissiez prévenir ou améliorer l’Alzheimer, le Parkinson et diverses autres maladies neurologiques plus graves.

Vous l’aurez sans doute constaté chez vos ainés, le déclin des capacités cérébrales devient réellement perceptible, voire critique, à partir de l’âge de 75 ans.

Hélas, en réalité c’est dès la quarantaine que vos neurones commencent à perdre de leur efficacité !

Il arrive même quelquefois que, pour des raisons de santé ou d’hérédité, le début du déclin soit encore plus précoce.

Il n’est donc jamais trop tôt pour entamer une complémentation en neuronutriments !

A quoi ça sert ?

Tout simplement à abaisser de manière très significative vos risques de démence sénile, Alzheimer, Parkinson et autres problèmes de mémoire…

Mais aussi, dans l’immédiat, à booster votre intellect et vos facultés mentales.

En tout cas, à les conserver le plus longtemps possible dans leur meilleur état de marche.

Ce qui n’est pas rien !

De la prévention… et quelquefois plus !

Je ne suis pas le premier à le dire mais je le répète sans honte car c’est essentiel : l’anti-âge, c’est avant tout de la prévention !

Aussi faut-il bien comprendre que ces neuronutriments sont en quelque sorte votre assurance vieillesse.

Ce n’est pas après l’accident qu’il faut contracter une assurance !

Toutefois, les étonnants progrès enregistrés par la neuronutrition ces dernières années permettent malgré tout de conseiller ce type de compléments nutritionnels aux personnes âgées déjà atteintes.

Soyons quand même clairs : cela ne les guérira pas, mais cela freinera tout au moins sensiblement l’évolution de la maladie.

Alors, ces compléments, que sont-ils et d’où viennent-ils ?

Tous assureront en tout cas à votre cerveau un indiscutable surcroit d’énergie et de jeunesse.

Vitamines, minéraux et hormones

Si vous choisissez de commencer à explorer la neuronutrition dans le registre très classique des vitamines et minéraux, faites avant tout appel à la vitamine B9, ou acide folique.

C’est sans conteste la vitamine la plus apte à favoriser l’équilibre mental.

La dose conseillée est de 500mcg/j.

S’il s’agit d’en faire une cure, choisissez évidemment de la mener à l’aide de compléments nutritionnels en comprimés.

Et n’hésitez pas à la compléter avec les vitamines C, B5 et B12.

Sinon, plus quotidiennement, vous trouverez la vitamine B9 dans le germe de blé, la spiruline d’Hawaï et la levure maltée.

Du coté des minéraux, pensez avant tout au zinc.

En agissant sur le métabolisme des glucides, il favorisera grandement la santé de votre système nerveux.

La dose journalière conseillée est de 15mg mais vous pouvez légèrement surdoser le temps d’une cure.

Les formes les plus intéressantes sont le zinc picolinate et le zinc amino-chélaté.

Le zinc entre en synergie avec toutes les vitamines du groupe B, mais gagne encore plus à être accompagné spécifiquement de vitamine B6.

Enfin, deux hormones pourront également vous être utiles :

Ginkgo biloba

Vous connaissez certainement le Ginkgo !

Rappelons tout de même qu’il contient des phytonutriments, les ginkgolides, qui vont améliorer votre circulation sanguine et oxygéner votre cerveau.

Avec l’âge, il est vrai que le dynamisme de la circulation sanguine décroit sensiblement, privant progressivement votre cerveau de l’oxygène et des nutriments essentiels qui lui sont indispensables pour maintenir des fonctions neurologiques normales.

Aussi, l’aide que vous apporte le Ginkgo au plan circulatoire est-elle loin d’être superflue !

Mais ce n’est pas tout…. car le Ginkgo, qui a été l’objet d’un grand nombre d’études scientifiques et reste l’un des suppléments nutritionnels les plus utilisés au monde, contient, d’autre part, des antioxydants puissants qui protègeront votre cerveau en contrôlant l’action délétère des radicaux libres.

Double action : double efficacité !

Théanine

On en a déjà parlé, la L-theanine est un acide aminé assez extraordinaire que l’on trouve dans le thé vert.

Sous forme de complément nutritionnel :

Autres particularités non négligeables de la L-theanine :

Enfin, selon une étude conduite à l’Institut National de Santé Mentale au Japon, deux cents milligrammes de L-theanine pris avant de vous coucher rendent votre sommeil plus efficace… et vos réveils plus alertes.

Bacopa moneri

Voilà une plante venue des Indes, issue de la millénaire tradition ayurvédique.

Ses effets neurobiologiques se manifestent essentiellement au niveau des cellules de la partie de votre cerveau présidant à la mémoire de longue durée.

Dès la première semaine de traitement, vous constaterez :

Et, me croirez-vous ?… Cet étonnant produit a des effets plus extraordinaires encore puisqu’il réparera vos neurones endommagés, restaurant ainsi votre activité synaptique.

Huperzine A

Cent mille patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence sénile ont été traités en Chine à l’aide de la plante Huperzia serrata avec des résultats positifs.

Le complément nutritionnel Huperzine A, lui, est un extrait de cette plante, et jouit donc d’un pouvoir encore plus grand.

En fait, cette supplémentation a pour résultat d’accroître naturellement la quantité d’acétylcholine disponible dans votre cerveau.

Quel intérêt ?

Eh bien, cela :

Bien entendu, au contraire des médicaments, vous pourrez utiliser l’Huperzine A indéfiniment puisqu’elle n’a pas d’effets secondaires et qu’elle ne développe pas de tolérance.

D’autre part, elle agira beaucoup plus longtemps dans votre organisme que la plupart des médicaments.

Pour toutes ces raisons, l’Huperzine A est une alternative naturelle extrêmement intéressante aux traitements médicamenteux de la maladie d’Alzheimer…

… surtout si vous l’associez à un précurseur de l’acétylcholine comme la CDP-choline ou l’alpha GPC (voir plus bas).

Cela étant et en dehors de l’Alzheimer, ses propriétés uniques en font un traitement idéal pour beaucoup d’autres déficits cognitifs associés au vieillissement.

La dose normale est de cent microgrammes par jour, que vous prendrez en deux fois.

Mais les plus jeunes (à partir de 40 ans) pourront évidemment en consommer une dose réduite à titre préventif.

CDP-choline

Comme on vient de le dire, mieux vaut fournir de la choline aux compléments nutritionnels, de type Huperzine, dont l’action consiste à accroitre l’acétylcholine dans le cerveau.

C’est leur matière première !

La CDP-choline a été le tout premier donneur de choline.

On peut la considérer comme un classique.

La CDP-choline est, en fait, tout simplement une forme biodisponible de choline.

Son avantage premier, c’est qu’elle traverse aisément la barrière hémato-encéphalique.

C’est la raison pour laquelle vous pouvez avoir pleine confiance en cette CDP-choline pour atteindre directement votre système nerveux central.

Là, elle va s’incorporer aux phospholipides des membranes de vos neurones, et ainsi immédiatement élever les niveaux de vos neurotransmetteurs.

Vous comprenez donc à quel point ce type de compléments nutritionnels s’impose quand il est crucial d’améliorer votre métabolisme cérébral et de nourrir vos neurones.

En plus, la CDP-choline peut :

Si vous avez la quarantaine, vous pourrez prendre ce complément à titre préventif à raison de deux cent cinquante milligrammes par jour.

Et en cas de troubles neurologiques, à la dose de cinq cents à mille milligrammes par jour, selon les conseils de votre thérapeute.

Alpha-GPC

Peut-être plus efficace encore que la CDP-choline, l’alpha GPC est maintenant considérée comme le meilleur donneur de choline dans le cerveau.

A l’état naturel, c’est un phospholipide très concentré dans les membranes des neurones.

Sous forme de complément, son avantage est, là encore : une extrême biodisponibilité.

Comme on l’a vu, la plupart des neuronutriments soutiennent vos fonctions cérébrales et vos processus d’apprentissage en accroissant directement la synthèse et la sécrétion du neurotransmetteur acétylcholine.

L’alpha GPC va toutefois plus loin, dans la mesure où elle améliore aussi l’intégrité structurelle de vos neurones eux mêmes, où elle les protège et améliore la transmission des signaux entre eux.

Les effets de l’administration de mille deux cents milligrammes d’alpha GPC par jour ont été analysés dans dix études humaines incluant plus de quatre mille participants.

Les résultats ont permis de démontrer que cet admirable complément était capable d’améliorer grandement la fonction cognitive chez des patients atteints de troubles légers et modérés, y compris dans les cas de maladie d’Alzheimer et d’autres démences.

Il n’est donc pas déraisonnable d’en conclure que l’alpha-GPC, prise en complémentation préventive à partir de la quarantaine, pourrait être ni plus ni moins capable d’empêcher vos fonctions cérébrales de se dégrader avec l’âge.

Les doses conseillées pour une telle prévention seraient alors de quatre à huit cents milligrammes par jour.

Puis, une fois l’âge critique atteint, vers 70 ans, ces doses pourraient subir une augmentation progressive.

Galantamine

Encore un phytothérapique d’exception !

La Galantamine, avec son joli nom, est un extrait de perce-neige.

Elle agit d’une certaine manière comme l’Huperzine, en augmentant la quantité d’acétylcholine dans votre cerveau.

Mais pas seulement !

Car, d’une manière beaucoup moins conventionnelle, elle stimule aussi vos récepteurs nicotiniques.

Exactement comme le tabac !

De cette manière, vous améliorerez votre mémoire, votre attention et votre concentration… sans avoir à vous empoisonner avec le tabac !

L’usage de la Galantamine, vous vous en doutez, a fait l’objet d’études extrêmement importantes aux USA, portant sur des milliers de patients.

Qu’ont-elles prouvé ?

Que ce produit était indiscutablement capable de stabiliser ou d’améliorer l’état des patients dans les domaines cognitif et comportemental.

Dans toutes ces études, la Galantamine a été exceptionnellement bien tolérée et les premiers signes d’amélioration sont apparus dès une semaine après le début de la supplémentation.

C’est donc bien un des plus sûrs compléments à préconiser dés que la maladie d’Alzheimer est suspectée ou diagnostiqué.

On le prend à la dose de vingt quatre milligrammes par jour et toujours en association avec des précurseurs de l’acétylcholine (CDP-choline ou alpha GPC).

Vinpocétine

La vinpocétine est, pour sa part, un extrait de petite pervenche, ou Vinca minor.

Bien sûr, en tant qu’extrait son efficacité est de deux à quatre fois supérieure à celle de la plante.

Elle n’en est pas moins remarquablement dénuée d’effets secondaires et de contre-indications.

Elle aussi a fait l’objet de plusieurs centaines d’études animales et humaines démontrant ses nombreuses qualités.

Quelles sont-elles ?

Cela ne fait aucun doute, voilà un complément nutritionnel qui peut s’avérer utile en de très nombreuses occasions !

GABA

Grand classique de la supplémentation du cerveau !

Si vous voulez bien comprendre le GABA, sachez tout d’abord qu’à l’état naturel c’est la première arme de votre cerveau pour lutter contre le stress !

Pour être plus précis, c’est le principal neuromédiateur inhibiteur empêchant les neuromédiateurs stimulants d’atteindre des niveaux anormaux.

A l’état de complément nutritionnel, il conservera évidemment ce rôle de modérateur mais, combiné à certains autres compléments, il pourrait bien devenir encore plus intéressant…

Par exemple, avec ses deux cofacteurs essentiels, la Taurine et la Glycine, il stabilisera l’activité électrique de votre cerveau.

Avec une molécule de vitamine B3, tel que vous le trouverez dans un nutraceutique baptisé Picamilone :

Très peu toxique et sans grands effets secondaires, vous constaterez également que le Picamilone est très rapide d’action puisque la plupart des améliorations se produisent souvent en moins d’une semaine.

Attention : évitez d’en prendre des doses élevées conjointement avec d’autres vasodilatateurs, comme le Ginkgo biloba ou la vinpocétine.

Acétyl L-Carnitine et acide alpha-lipoïque

C’est un couple !

Revoyons ensemble les vertus de chacun de ces deux célèbres compléments nutritionnels…

L’Acétyl L-Carnitine, tout d’abord, agit sur les fonctions de votre cerveau de multiples manières.

Il améliorera notablement :

Mais cette molécule limitera également vos symptômes dépressifs et les défaillances de votre mémoire.

A noter qu’elle retarde la détérioration des fonctions cérébrales pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Les résultats sont sensibles après quelques mois.

Quant à l’acide alpha-lipoïque, son action antioxydante est particulièrement sensible au niveau du système nerveux.

Diverses études ont prouvé que vous pouvez l’utiliser avec profit comme agent préventif et/ou thérapeutique dans les cas de maladies neuro-dégénératives comme le Parkinson ou l’Alzheimer.

Mais le plus intéressant, c’est que, dans la prévention des symptômes du vieillissement cérébral, l’association du R-Acide alpha-lipoïque avec l’acétyl L-carnitine donne des résultats tout à fait impressionnants.

Ne les utilisez donc qu’en synergie.